Voix d’Altaride 104 – Ivresse de puissance

La puissance, nous explorons le rêve secret qui abrite de nombreux rôlistes dans cet épisode. Qu’est-ce que ça fait de jouer des personnages vraiment puissants ? D’ailleurs qu’est-ce que c’est un personnage puissant ? Qu’est-ce que ça veut dire exactement ? Et qu’est-ce que ça change en jeu ?

Avec l’aide d’Adrien Toulon, aka Saros, l’auteur de « Ceux qu’ils nous reste » un excellent jeu de rôle sans meneur et sans dé mais en campagne autour de la survie et du drame humain, nous discutons des modalités de ce type de jeu. Globo et Willem en renfort et Julien, votre serviteur, aux manettes, voilà encore un épisode que nous avons pris grand plaisir à enregistrer !

4 commentaires

  1. Comme souvent podcast très intéressant…
    Je suis toujours surpris que l’on impute à D€D3 sa mauvaise utilisation… en particulier en terme d’univers de jeu. Car pour moi le soucis de grande puissance des hauts niveaux tient plus de la logique de leur existence (et celle des opposants ou autres PNJs tout aussi puissants ) dans un cadre de jeu donné .
    Si les PJs rencontrent toujours peu à peu des ennemis à leur hauteur, ou étaient ces ennemis jusqu’à ce moment là ? Si des êtres si puissants existent en quoi ils impactent de leurs capacités l’univers de jeu ?
    D&D3, avec les classes de PNJ et les classes de prestige , avait au moins le mérite de donner une boîte à outil pour construire un univers cohérent. C’est ce qui avait été déjà très bien esquissé dans Birthright ou Dragonlance … la haute puissance était rare et cette rareté se justifier par l’univers, et du coup l’impact des grands pouvoirs si rares était cadré et logique.

    • Oh je ne pense pas qu’on impute au jeu une mauvaise utilisation, on a joué et on joue toujours dans ces univers et avec ces règles. Il y a du bon et du moins bon comme dans tous les jeux. Merci de cette remarque !

  2. Quelques réflexions en vrac sur le sujet, mais en médias annexes (ou pas).

    * un très bon comics pour ce type de réflexion est The Autority (Warren Ellis au scénario). Derrière on peut aussi mettre le meilleur de la JLA chez DC ou le cycle de Thanos (et ses conséquences chez Marvel) : quelles conséquences cela a-t-il d’accéder au pouvoir suprême (et derrière, pourquoi y renoncer, ou qu’en faire?)
    Il y avait des pistes de réflexions sur ce thème dans le JdR Aberrant, justement orienté super-héroïque, et dont j’ai été étonné que personne ne le cite. Après je ne l’ai pas fait jouer, et donc encore moins à ce niveau, et je me demande ce que cela donnerait.

    * un manga GENIAL (et je pèse mes mots) sur le sujet, au cas où vous seriez passé à côté, c’est ONE PUNCH MAN. Pour faire simple, le protagoniste est devenu tellement puissant qu’il peut vaincre n’importe quel adversaire d’un unique coup de poing. Par contre il n’est pas omniscient, ni hyper intelligent, ni excessivement rapide : rien ne garantit donc qu’il sera là où on a besoin de lui au bon moment. De plus, de nombreux personnages secondaires, très forts mais pas à son niveau sont mis en valeur avec plus de tension dans les affrontements.

    Bravo à tous pour vos réflexions. Dommage qu’il n’y ait pas eu matière à évoquer des points de vue différents sur la puissance autre que celle de Lord Acton > Tolkien, avec un focus sur Nietzsche. Mais les joueurs entrent-ils dans ce débat (ou le font-ils vivre à leurs personnages?)

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