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Dans ce numéro hors série des Voix, nous accueillons avec Eugénie quatre autrices et auteurs qui ont publié des romans ou des jeux de rôles aux éditions Dystopia. Cette discussion a été enregistrée fin mai 2021.
Voici pour commencer un extrait des œuvres de nos invitées :
kF
La Clé des nuages
Landes de la fin des temps
Léo Henry
Le cycle Yirminadingrad
Point du jour
Sisfo
Nouvelles par email
Mille saisons
luvan
Dévoyée
Cru
Few of us
Susto
Tyst (à paraître aux éditions Scylla)
Melville
TL;PL
Ludologies
Bois Dormant
Les Couleurs de l’amitié
L’insurrection (à paraître)
Et voici le plan de la discussion.
1. Les liens entre littérature et JDR en terme de création pour les invité.e.s
Assumer les influences : Legends of the Underground Table de Melville inspiré de Neverwhere de Neil Gaiman
Un jeu d’écriture : Tyst de luvan adapté en un jeu solo par Melville
L’apport des théories littéraires : L’œuvre ouverte d’Umberto Eco, dont un exemple serait L’envers du dédale de Côme Martin
L’éthique du personnage
2. Réinventer des codes, dans les marges en JDR comme en littérature
3. Quelles difficultés freinent la rencontre entre les cultures de marge en littérature et en JDR ?
Des questions de légitimité des genres ou des médias
Des difficultés à assumer que le JDR produit de la littérature orale
Le JDR a une influence sous-jacente dans la production de fiction aujourd’hui
Se demander ce que le JDR aurait à gagner à devenir une littérature
La liberté de la fanfiction : les travaux d’Iris Gustave Lafon (https://lavolte.net/volutes-le-podcast-carte-blanche-a-luvan/)
Les différences de conditions de travail
4. Faire entrer des créateurices d’autres médias pour s’enrichir de leurs apports
Proposer des formats accessibles, l’exemple de Pour la reine d’Alex Roberts
Du JDR « littérature blanche »: l’exemple de certains GN nordiques
De nouveaux regards pour enrichir ces médias : l’exemple de Dévoyée de luvan
La poésie rôliste : l’exemple de Shades de Victor Gijbers
5. Qu’est-ce qu’on peut faire en JDR que la Littérature ne permet pas ? Et vice-versa ?
Le JDR pour (ré)explorer, l’écriture littéraire pour mettre derrière soi
Le JDR comme une expérience créative intime et partagée : l’exemple de la campagne de Cimetière de kF et Valentin
Le jeu solo comme une pratique d’écriture sans lecteurice
Écrire pour les autres : le travail d’autrice-dramaturge
Le développement des Actual Play, du jeu solo comme preuves que rien n’est impossible
[…] Hors Série JdR et Littérature – Carte Blanche Dystopia (Les Voix d’Altaride) […]
[…] Voix d’Altaride toujours, un super chouette Hors Série JDR&Littérature où Cendrones et moi accueillons des auteurs et autrices de Dystopia : kF et Mleville pour le […]
J’ai vraiment du mal, malgré les présentations en bonne et due forme, à suivre qui est qui (et a fait /écrit quoi) ; néanmoins merci à tous les participants de cette discussion très très riche, pleine d’espoirs pour le futur, sans illusions non plus sur les mécanismes et impacts (dont financiers), et avec la volonté de ne pas aggraver des incompréhensions pré-existantes. Bon vent à tous, et cela me fait une mine de référence où aller puiser pour les anniversaires et Noël prochains!
Allez, quelques questions : y-a-t-il un OuJiPo (Ouvroir de Jidérie Potentielle) formalisé, à la façon de l’OuLiPo puis de l’OuBaPo?
pour ceux à qui ces noms n’évoquent rien :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Oulipo
Sans aller jusqu’à l’impossibilité, je pense que des figures de style seront compliquées en JdR : un lipogramme type « La disparition » ce n’est pas impossible, mais c’est un gros challenge (même si la joute verbale de la horde du Contrevent peut donner une idée d’un moment de gloire de ce type pendant une partie).
Ceci étant, la littérature peinera sans doute à faire vivre de la même manière un procédé initiatique (la kabbale est quand même à la fois bien plus abordable et vécue différemment en jouant à Nephilim ou en lisant Promethea qu’en potassant les livres de Crowley), sans parler de la dimension de l’aléa (mais je suis assez admiratif des oeuvres ouvertes pour tenter d’intégrer ceci à lalittérature).
Je m’en vais écouter si la campagne de Cimetière est audible (en attendant la mise en ligne de celle des Dresden Files).